CONTRE L'OUBLI J'ECRIS TON NOM
C'EST MON PATRIMOINE 2025


C''est mon patrimoine !
Une occasion d'enquêter sur l'Histoire du sport dans des lieux d’histoire et d’archives du territoire. Au programme : des visites théâtralisées et des ateliers de pratique artistique et sportive !


Acta fabula
La compagnie Acta Fabula met en valeur l'histoire et le patrimoine avec l'aide des jeunes de "C'est mon patrimoine !"

Les sites du patrimoine partenaires
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Le Camp de Royallieu
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Le mémorial de la clairière de l'armistice
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Les archives de Compiègne
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La bibliothèque Saint Corneille
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Le mémorial du Wagon de la déportation (Compiègne)

"Contre l'oubli, j'écris ton nom" c'est quoi ?
Un stage autour de la pratique du Documentaire pour explorer le patrimoine de mémoire à l'occasion de l'exposition temporaire "Conserver le camp".
Avec les enfants, jeunes et familles de la PRE et maison des parents de Compiègne . Un projet mené par la compagnie Acta Fabula dans le cadre du dispositif "C est mon patrimoine"
Ateliers prévus : Atelier videos/cinéma documentaire / Atelier théâtre expression et lecture / Atelier art plastique autour de la mise en valeur des objets de mémoire / Atelier "philo" / Visite du mémorial et de l'exposition temporaire / Visite exceptionnelle de l'exposition en compagnie du directeur du mémoirial / Visite exceptionnelle des archives-réserves du mémorial en compagnie d'une conservatrice / VIsionnage de film de cinéma et documentaires
Le mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu présentation :
Le camp de Royallieu, installé dans une ancienne caserne militaire, fut dès 1941 le « frontstalag 122 » un centre de transit majeur pour près de 50 000 personnes déportées vers les camps nazis.
Résistants, juifs, prisonniers politiques y furent détenus entre 1941 et 1944 … près de la moitié ne sont jamais revenus.
Plus en détails :
Bâtie en 1913 pour y installer le 54e régiment d’infanterie, la caserne de Royallieu devient pendant la Seconde Guerre mondiale le "Frontstalag 122", unique camp d’internement allemand en France qui fut, pour l'Europe de l’Ouest, l’un des plus grands centres de transit de civils destinés à la destruction par le travail forcé dans le cadre de la politique allemande de déportation de répression.
Le camp de Royallieu, crée en 1913, fut d’abord une caserne militaire appartenant à l’armée française, s’étendant sur une vingtaine d’hectares, en périphérie de Compiègne (Oise).
En 1939, la caserne sert d’hôpital d’évacuation secondaire puis, en 1940, devient un camp où l’armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. Le camp est alors de Frontstalog 170 . Il sera momentanément "fermé" , les prisonniers de guerre envoyés vers l'Allemagne.
C’est en juin 1941 que le camp devient le « Frontstalag 122 » où la Wehrmacht interne des prisonniers politiques, des "ennemis de l'allemagne" , des ressortissants de pays alliés (Soviétiques, Américains), et des juifs et constitue ainsi des réserves d’otages. Comme le camp de Romainville avec lequel il forme le Frontstalag 122, le camp de Royallieu dépend exclusivement de l'administration allemande, de la Wehrmacht, puis à partir de l’été 1942, de la Sipo-SD, c’est-à-dire du service de sûreté nazi, installé au 74 Avenue Foch à Paris, et plus communément appelé « Gestapo ». Il convient de rappeler également la présence au sein du camp de Royallieu d’un camp juif, le camp C, par où plusieurs milliers de victimes des persécutions antisémites ont transité avant leur déportation.
Les deux premiers convois de déportation partis de France vers Auswitch en 1941 sont partis de la gare de Compiègne.
De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Les destinations qui les attendent : Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau ou encore Sachsenhausen ou Ravensbrück pour les convois de femmes. La moitié d’entre eux ne reviendra pas. Ce terrible bilan place le camp de Royallieu, véritable antichambre des camps de la mort, comme deuxième plus grand camp d’internement et de déportation de France après Drancy.
Deux des trois bâtiments encore conservés de l’ancien camp accueillent, depuis 2008, le Mémorial, qui témoigne, par le biais d’un parcours de visite illustré de nombreux témoignages et documents consacrés à cette période mis en valeur grâce à des supports multimédias, de l’une des pires tragédies du XXe siècle.
Mais c’est l’ensemble du site qui est porteur de mémoire, y compris le jardin, avec des stèles de verre et des chaises parlantes qui évoquent chaque chapitre de l’internement à Royallieu, raconté par des internés eux-mêmes, de leur arrivée jusqu’à leur transfert à la gare de Compiègne, d’où ils seront déportés vers les camps de concentration et d’extermination nazis. Environ 50 000 personnes, dont les noms sont gravés à l’entrée du mémorial, hommes, femmes et enfants (prisonniers politiques, résistants, juifs, étrangers), ont transité par ce camp pour être ensuite déportés vers Buchenwald, Auschwitz, Neuengamme, Mauthausen, Dachau, Sachsenhausen ou encore Ravensbrück et leurs centaines de kommandos de travail. Près de la moitié ne sont pas revenus.
L'exposition temporaire "Conserver le camp"
Le Mémorial de l’internement et de la déportation conserve aujourd’hui plus de 6 500 objets et documents transmis par d’anciens déportés et leurs familles.
Cette exposition vous propose de découvrir une sélection d’acquisitions récentes, pour la plupart jamais exposées, témoignant de parcours de déportés.
Elle met également en lumière le travail de collecte, de préservation et de valorisation mené au quotidien pour transmettre cette mémoire.
